POUR LA RUPTURE AVEC LE SARKOZYSME : Toutes et tous dans la rue le 1er mai !

Publié le par SUDEtudiant63

Ce quinquennat fut marqué par une politique que nous nommerons ici nationale-libérale. En effet, elle repose sur la stigmatisation de minorités livrées en boucs-émissaires de la crise et la dictature des banques et du grand patronat sous le prétexte de la dette.

 

Le travailleurs-euses ne se sont pas laissé-e-s faire, entre manifestations et grèves à répétition. Cette combativité permanente reste un phénomène d’ampleur et tend à croître. Cette période s’achève sur un premier tour électoral en parti marqué par un très massif vote « utile » pour dégager Sarkozy et bloquer l’accès au second tour d’une candidate fasciste. Loin de donner la moindre légitimité au parti socialiste, on ne peut voir là qu’une forte détermination de millions de personnes pour la rupture avec le « sarkozysme ».

 

Conformément aux mots d’ordre des mouvements sociaux, la rupture de cette politique nationale-libérale implique nécessairement :

 

- la fin de toute réforme imposée sans le consentement des travailleurs-euses
- la fin des plans sociaux et des plans de rigueur
- la fin de la chasse aux sans-papiers. …et plus particulièrement pour permettre à la communauté universitaire et à tous-tes les travailleurs-euses en formation de respirer :
- l’abrogation de la LRU
- la création d’un salaire social pour tout travailleur en formation
- la hausse de toutes les aides sociales.

 

Voilà en quelques lignes certaines urgences pour lesquelles tant d’efforts ont été donné dans les luttes et qui ne peuvent attendre.

 

C’est pourquoi, plutôt que de tenter de séduire l’électorat frontiste, l’heure est à poursuivre le travail d’explication, de décryptage et d’analyse d’un programme anti-social basé sur la haine de l’autre et qui n’apporte pas de réponses aux revendications des travailleurs, avec ou sans emploi. ET si un changement de majorité politique venait à se produire à la faveur du second tour des présidentielles et des législatives de juin, SUD Etudiant n’en serait pas moins extrêmement vigilant, quant à la poursuite de cette politique nationale-libérale et autoritaire.

 

Sur ces conditions, nous resterons intransigeants et réaffirmons notre conviction syndicale : l’action politique se fait avant tout dans la rue et la grève. Le mouvement social est le moteur essentiel des rapports de force dans notre société. La volonté exprimée dans ces élections de dégager la droite en découle et les forces syndicales agiront en contre-pouvoirs face à n’importe quel gouvernement.

 

Il est alors d’importance capitale de descendre nombreux-euses dans la rue dès ce mardi 1er mai, journée internationale des travailleur-euses. D’autant plus que deux rassemblements auront pour but vain de concurrencer la manifestation des travailleur-euses et des syndicats : d’une part le traditionnel « défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc et des travailleurs » organisé par le Front National, et d’autre part le « rassemblement autour du vrai travail » organisé par l’UMP. Nicolas Sarkozy souhaite en effet tenir une « fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur(…) ». Une indécence de plus à la face des classes moyennes et populaires lorsqu’on sait à quel point la dégradation des conditions de travail, la hausse du chômage, de la précarité et l’arnaque des heures supplémentaire se sont accentuées durant cette présidence.

 

Nous privilégions la défense collective de nos intérêts à la réussite individuelle et nous savons que de nouveaux droits ne se gagnent que par la lutte. En conséquence, nous invitons tout le monde à prendre place dans la manifestation du 1er mai aux côtés des travailleur-euses, chacun l’enrichissant de ses propres revendications, au-delà des appartenances syndicales.

 

Manifestation du 1er Mai à Clermont Ferrand :

10h

place du 1er mai

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