Sud Étudiant appelle les étudiant-e-s à se joindre à la journée de manifestations du 24 novembre

Publié le par SUDEtudiant63

Mardi prochain les secteurs de l’éducation, de La Poste et des banques seront en grève. Alors que la rentrée sociale avait été plutôt calme cette année, cette journée de grève sera la première initiative interprofessionnelle après les grandes journées de grèves du 29 janvier et 19 mars 2009.

En effet, bien que nous ne sommes toujours pas sortis de la crise économique, le gouvernement continue ses attaques contre les service public.

Dans l’éducation la multiplication des suppressions de postes, la réforme des lycées, la précarisation grandissante des personnels et enseignant-e-s ne peuvent qu’électriser une situation déjà explosive. À La Poste, l’entérinement de la privatisation malgré la soutien massif de la population au service public postal est une preuve du peu de cas que le gouvernement octroie à la démocratie populaire. Dans de nombreuses banques, les négociations salariales entre patronat et syndicats sont sous tension. Malgré les profits faramineux des actionnaires, les augmentations de salaire sont misérables, quand elles ont le mérite d’exister, et de nombreuses mesures de rationalisation (lire « travailler toujours plus pour gagner toujours moins ») provoquent le courroux des salarié-e-s.

Dans les Universités, la situation s’aggrave de jour en jour. La mise en œuvre des compétences élargies (suite à la loi d’autonomie) dans un nombre toujours plus grand d’universités, aggrave les disparités entre étudiant-e-s et universités. La nouvelle mouture du projet de décret sur la masterisation des concours de l’enseignement vient conforter les centaines de milliers d’étudiant-e-s en grève l’année dernière : le gouvernement détruit toujours un peu plus nos formations et nos diplômes !

En outre, la contestation étudiante qui s’était calmé en France en cette rentrée après le plus long mouvement de grève universitaire, prend de l’ampleur en Europe. L’Autriche avait lancée le bal avec 50 000 manifestant-e-s à Vienne le 29 octobre. Les étudiant-e-s allemand-e-s ont pris le relais le 17 novembre avec plus de 90 000 personnes dans les rues de différentes villes. À ce jour, une quinzaine d’universités sont en grève, les occupations d’universités se multiplient, etc. En Suisse, en Hongrie et en Italie, des actions contre le processus de libéralisation des universités se mettent en place. En France, à nouveau, des assemblées générales sont organisées pour préparer la journée de grève du 24 novembre. Par exemple, plus de 800 étudiant-e-s se sont rassemblé-e-s à Toulouse le Mirail le 17 novembre pour discuter des suites à donner à la mobilisation de l’an dernier.

Dans ce contexte de massification des luttes étudiantes dans de nombreux pays d’Europe et alors que certains secteurs se lancent dans la grève, la fédération des syndicats Sud Étudiant appelle les étudiant-e-s à rejoindre massivement les manifestations du 24 novembre.

Fédération des syndicats SUD Etudiant-e

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